Rudy2's Multilingual Blog

Just another WordPress.com weblog

LIBELLULE OU INSECTE ESPION?…ROBOTS-BESTIOLES.

leave a comment »

ALTER INFO
Libellule ou Insecte Espion ? Des Scientifiques Travaillent sur des Robots-Bestioles .
Rick Weiss 9 octobre 2007 – Washington Post

Vanessa Alarcon les a vus, lors d’une manifestation anti guerre à Lafayette Square, Washington, le mois dernier.

« J’ai entendu quelqu’un dire : « Oh mon Dieu, regardez ça, « l’étudiante universitaire se rappelle. « J’ai regardé en l’air et m’interroge », « diable, qu’est-ce que c’est ? ». Ils ressemblaient à des sortes de libellules ou de petits hélicoptères. Mais ce ne sont pas des insectes. »

Bernard Crane les a vus aussi : « je n’ai jamais rien vu de pareil dans ma vie » a dit ce juriste de Washington. J’ai pensé « est-ce que c’est mécanique ou est-ce vivant ? »

C’est justement l’une des questions qui se posent, concernant quelques visions du même type, lors d’évènements politiques à Washington et à New York.

Certains suspectent ces drones ressemblant à des insectes d’être des instruments de surveillance de Haute Technologie, peut-être pour le Département de la Sécurité Intérieure.

Libellule ou Insecte Espion ? Des Scientifiques Travaillent sur des  Robots-Bestioles
Aucune agence n’admet avoir déployé des drones espions de la taille d’insectes, bien que plusieurs départements du gouvernement US disent avoir essayé. Mais, plusieurs équipes recevant des financements fédéraux élèvent des insectes vivants ayant à l’intérieur de leur corps des puces informatiques, dans le but d’y installer des équipements d’espionnage. Les bestioles robots pourraient suivre des suspects, guider des missiles vers leurs cibles ou parcourir des immeubles effondrés, pour trouver des survivants.Les défis techniques pour créer des insectes robots découragent et la plupart des experts doutent que des modèles fonctionnant complètement existent déjà. « Si vous trouvez quelque chose, faites-le moi savoir », a dit Gary Anderson du bureau de technologie de réaction rapide au Ministère de la Défense.Mais la CIA a secrètement développé une libellule fouineuse simple, dans les années 70. Et étant donné les avancées récentes, même les sceptiques disent qu’il y a une chance, pour qu’une agence ait réussi en douce à fabriquer quelque chose d’opérationnel.

« L’Amérique peut être plutôt sournoise » selon Tom Ehrhard, un colonel de l’armée de l’air à la retraite et un expert en véhicules aériens sans pilote qui est maintenant au Centre pour les Estimations Stratégiques et Budgétaires, un institut de recherche situé à Washington.

Des robots volants ont été utilisés par l’armée, depuis la seconde guerre mondiale, mais ces dernières décennies leur nombre et degré de sophistication ont énormément augmenté. Des documents du Pentagon décrivent environ 100 différents modèles d’objets robotiques volants utilisés actuellement, certains tout aussi petits que des oiseaux, et certains ayant la taille de petits avions.

La flotte de robots volants de la nation a, à son actif, plus de 160 000 heures de vols, l’an dernier – 4 fois plus depuis 2003. Un rapport récent du Commandement de l’armée US et du Général Staff College a prévenu que, si les règles de trafic n’étaient pas rapidement clarifiées, l’excès de véhicules sans pilote « pourrait rendre l’espace militaire aérien chaotique et potentiellement dangereux. »

Mais passer de la taille d’un oiseau à celle d’un insecte n’est pas seulement le fait de fabriquer des choses encore plus petites.

«Vous ne pouvez pas fabriquer un robot conventionnel fait de métal et de boulons et en réduire la forme » a dit Ronald Fearing, un chercheur en robotique de l’Université de Californie à Berkeley. Une chose est sûre, les lois de l’aérodynamique changent, quand on passe à des tailles minuscules et cela nécessite des ailes qui battent avec précision – un énorme défi d’ingénierie.

Ce n’est que récemment que des scientifiques sont parvenus à comprendre comment les insectes volent – – un exploit biomécanique qui, malgré la preuve que les scientifiques avaient devant les yeux, a été considéré pendant des décennies comme « théoriquement impossible ». Justement, le mois dernier, des chercheurs de l’Université Cornwell ont publié un article de physique détaillant comment les libellules ajustent les mouvements respectifs de leurs ailes frontales et arrières, pour économiser de l’énergie en voletant.

Ce genre de découverte est important, pour les chercheurs en robotique, parce que les objets volants ont tendance à consommer énormément d’énergie et les batteries sont lourdes.

La CIA a été parmi les premiers à se saisir du problème. L’ »insectocoptère » développé par le bureau de recherche et développement de l’agence il y a 30 ans, ressemblait à une libellule et contenait un petit moteur à essence, pour le battement des ailes. Il volait mais, il a finalement été considéré comme un échec, parce qu’il ne pouvait pas affronter les vents de traverse.

Un porte-parole de l’agence, George Little, n’a pas voulu dire ce que l’agence avait pu faire depuis. Le bureau du directeur du Renseignement National, le Département de la Sécurité Intérieure, et les Services Secrets, tous, ont refusé de discuter du sujet.

Seul le FBI a fait une déclaration de démenti. « Nous n’avons rien de ce type » a dit un porte-parole.

Mais le Ministère de la Défense essaie pourtant.

Dans le cadre d’une expérimentation financée par l’Agence de Projets de Recherche Avancés pour la Défense (DARPA), des chercheurs insèrent des puces informatiques dans des larves de papillon de nuit – l’état intermédiaire entre la chenille et l’adulte volant – puis les font se transformer en « papillons cyborg » sains.

Le projet de Systèmes Insecte Hybride Micro Electro Mécanique a pour but de créer des insectes caméras-miniatures, dont les nerfs ont grandi à l’intérieur de leurs puces en silicon, de sorte que leurs créateurs puissent contrôler leurs activités. Les chercheurs du DARPA élèvent aussi des scarabées cyborg avec une force pour différents instruments générée par leurs muscles.

Cela vous rappelle peut-être que Gandalf, l’ami magicien dans le récent classique « Lord of the Rings » a utilisé un papillon pour demander un soutien aérien, le directeur de programme de DARPA Amit Lal a dit, lors d’un symposium en août. Aujourd’hui, il a dit «cette vision de science fiction est dans le domaine du réel.”

Une porte-parole de DARPA a refusé une demande d’interview de Lal ou d’autres personnes travaillant sur le projet par un reporter.

Le projet d’insecte cyborg a sa part de sceptiques.

« Je serais mort depuis longtemps, avant que ce programme ne se concrétise » a dit le vice-amiral Joe Dyer, ancien commandant des Systèmes de Commandement Mer Air, qui est maintenant à iRobot à Burlington Mass, une entreprise qui fabrique des robots domestiques et des robots militaires.

Par contraste, la fabrication de micros objets volants complètement mécanisés progresse rapidement.

Des chercheurs à l’Institut Technologique de Californie ont fabriqué un « ornithoptère à micro batterie » qui vole librement et qu’on peut tenir dans le creux de la main. Une équipe de l’Université de Vanderbilt a fabriqué un objet identique.

Avec leurs fausses ailes, on ne peut pas les prendre pour des insectes. Cependant, en juillet, une équipe de l’Université d’Harvard a obtenu un vrai robot aéroporté imitant une mouche, ses ailes synthétiques bourdonnant à 120 battements par seconde.

« Cela montre que nous pouvons fabriquer les structures articulées à haute vitesse, dont on a besoin, pour recréer les mouvements complexes des ailes produits par les insectes, » a dit le dirigeant de l’équipe Robert Wood.

Les matériaux extrêmement fins de la mouche ont été fabriqués avec des lasers, puis pliés sous une forme à trois dimensions, “comme un micro origami”, a – t-il dit. Des champs électriques alternatifs produisent les battements d’ailes. Le tout pèse seulement 65 milligrammes, ou un peu plus que la tête en plastique d’une épingle.

Cependant, elle ne peut voler que si elle est attachée à une longe filiforme, qui lui fournit de l’énergie, preuve qu’il reste des obstacles significatifs à surmonter.

En août, lors du symposium international sur les insectes volants et les robots, qui s’est tenu en Suisse, des chercheurs japonais ont présenté des mouches à contrôle radio avec 4 ailes de 10 cm qui ressemblaient à des papillons de nuit. Ceux qui les ont regardés voler, « ont ressenti quelque chose comme si c’était des âmes vivantes », a écrit son créateur dans le programme.

D’autres s’inspirant de la CIA, fabriquent des mouches qui fonctionnent avec des carburants chimiques, au lieu de batteries. L’ »entomoptère » dans ses premières phases de développement à l’Institut de Technologie de Georgia, qui ressemble plus à un avion en jouet qu’à une bestiole, convertit un carburant liquide en gaz chaud, qui fournit de l’énergie à 4 ailes battantes et de l’équipement auxiliaire.

«Vous pouvez obtenir plus d’énergie d’une goutte d’essence que d’une batterie de la taille d’une goutte d’essence », a dit le dirigeant de l’équipe Robert Michelson.

Même si les obstacles techniques sont surmontés, les objets volants de la taille d’un insecte seront toujours des investissements à risque. « Ils peuvent se faire manger par un oiseau, se prendre dans une toile d’araignée », selon le professeur Fearing de Berkeley. « Peu importe votre habileté, vous pouvez mettre un Pentium à l’intérieur,  si un oiseau arrive sur vous à 50 km/h, il n’y a rien que vous puissiez faire. »

Des manifestants peuvent même en attraper un avec un filet, l’une des nombreuses raisons avancées par Ehrhard, l’ancien colonel de l’armée de l’air, et d’autres experts, pour dire qu’ils doutaient que les bestioles voletantes vues à Washington étaient des espions.

Alors, qu’est-ce qui a été vu par Crane, Alarcon et une poignées d’autres personnes à la marche de DC ? et en remontant jusqu’à 2004, lors de la Convention Nationale des Républicains à New York, quand un observateur, peut-être un participant paranoïaque à la marche pour la paix, a décrit sur Internet «une libellule-jet noire voletant à environ 300 m du sol, précisément au milieu de 7th Avenue… nous regardait» ?

Ils ont probablement vu des libellules, a dit Jerry Louton, un entomologiste au Musée National d’Histoire Naturelle. Washington abrite de grandes et spectaculaires libellules ornées qui « peuvent vous terrasser » a-t-il dit.

Mais en même temps, il a ajouté que certains détails sont troublants. 3 personnes à la manifestation de DC ont décrit, chacune indépendamment, une rangée de sphères, de la taille de petites baies, attachées le long des queues des grandes libellules, un accoutrement que Linton n’a pu expliquer. Et tous ont rapporté avoir vu au moins, 3 libellules manoeuvrant à l’unisson.

« Les libellules ne volent jamais en groupe » a-t-il dit.

Mara Verheyden Hilliard de Partnership for Civil Justice, a dit que son groupe enquêtait sur les témoignages et a déposé une demande basée sur le Freedom of Information Act, auprès de plusieurs agences fédérales. Si de tels engins sont utilisés pour espionner des activistes politiques, elle a dit «cela serait une violation significative des droits civils des personnes. »

Cependant, pour de nombreux chercheurs en robotique, qui luttent pour que leurs recherches décollent, cette préoccupation et leur utilisation technologique potentielle semblent superflues.

« Je ne veux pas que les gens deviennent paranoïaques, mais que puis-je dire ? » a dit Fearing. « On a partout des portables avec caméras, ce n’est pas très différent ».

© Copyright Rick Weiss, Washington Post, 2007.

Publication sur Global Research le 14/10/07

Photo Robert Wood – Mouche mécanique Lab Harvard Microrobotics

Traduction Mireille Delamarre pour planetenonviolence.org

Remarque de la Traductrice :

En France le ministère de l’intérieur n’utilise pas encore des robots insectes espions, mais projettent tout simplement de multiplier le nombre de caméras de surveillance par 3 dans les espaces publics (pour combler notre retard vis-à-vis des anglo américains), et d’utiliser des drones pour surveiller certaines banlieues, manifestations etc… La société du flicage permanent s’installe, dans la rue, mais avec ses petites bestioles volantes capables de pénétrer partout, même chez vous, demain elles seront dans votre salon, votre chambre à coucher etc… Grâce à la Science Sans Conscience et surtout à l’ambition sans scrupule de certains scientifiques qui se lavent les mains, (mais se remplissent les poches) de l’utilisation qui est faite de leurs « créatures ».

A Bon Golem Salut !

Jeudi 18 Octobre 2007

Commentaires

1.Posté par JMarc le 18/10/2007 17:50

Il est évident que miniaturisation et nanotechnologies font partie de l’arsenal développé plus ou moins secrètement par les gouvernements.
Finalement l’avenir apportera aussi du bon : les manifestations de demain auront un petit air de fête puisque les coktails molotov cèderont leur place aux… filets à papillons et papiers tue-mouches ! http://polyrrhenium.free.fr/index.htm

2.Posté par Gilles COUTURIER le 19/10/2007 01:39

Bonjour, ——libellules ajustent les mouvements respectifs de leurs ailes frontales et arrières pour économiser de l’énergie en voletant.

les libellules battent des ailes à la fréquence de onze cent par seconde. pour y arriver, elles ne peuvent qu’être d’une matière proche du fil d’araignée ( plus solide que tous les nylons ) et d’un poids minima. Donc, aujourd’hui tout est possible sauf…l’autonomie de vol inégalable de l’oiseau. Il me semble me souvenir d’un discours de Jacques CHIRAC concernant le nucléaire et déclarant son accord pour l’interdiction de la miniaturisation dans le cas précis du nucléaire….civil ou militaire. ( sans doute craignait-il pour sa propre vie.)
Je pense qu’il faudrait tout simplement interdire la recherche dans la miniaturisation et donc l’accès à la nanotechnologie…à tous les militaires.
La “mondialisation”, c’est l’art de dominer le monde par l’espace aérien, immédiat ou, inaccessible, là où s’arrête la liberté de chacun.

3.Posté par Daman le 08/11/2007 00:28

Pas besoin de batteries, à mon avis…

Le secret réside dans le champ électromagnétique fourni par la myriade d’antennes GSM qui parsèment aujourd’hui le monde et pourrait constituer, moyennant quelques développements, une source d’énergie suffisante (et omniprésente) pour faire voler un insecte mécanique suffisamment petit.

Je dois avouer que l’insistance avec laquelle on a imposé partout ces antennes me parait suspecte depuis toujours.

4.Posté par Drew le 06/02/2008 17:49

Ces écureuils qui espionnent l’Iran…

L’Iran possède, dit-on, de redoutables services de renseignement : le Vevak. Sa capacité à déjouer les tentatives de pénétration est légendaire au point d’avoir détecté des agents de renseignements étrangers dissimulés dans des… écureuils ! Selon un éditorial du quotidien Resalat, “14 écureuils équipés de systèmes d’espionnage occidentaux ont été capturés par les services de sécurité le long des frontières du pays. Ces écureuils, dont le poids dépasse 700 grammes, avaient été lâchés près des frontières iraniennes à des fins de renseignement et d’espionnage. Selon les déclarations des services de renseignement, ils ont été capturés avant qu’ils ne puissent mener à bien leur mission.”
Généreusement dotés en matériel de précision, les rongeurs disposaient de gadgets à faire pâlir James Bond : “GPS, micros et caméras miniaturisés sont désormais greffés dans le corps d’animaux spécialement entraînés tels que les écureuils, les souris et les hamsters… Ces moyens font aujourd’hui partie des méthodes destinées à collecter des renseignements. La rapidité et l’agilité de ces animaux leur permet de remplir des opérations d’espionnage. Une fois les animaux revenus à leur poste, les services de renseignement rassemblent les informations recueillies…”

hermes001.skyrock.com http://hermes001.Skyrock.com/

Written by rudy2

September 29, 2010 at 14:44

Leave a comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.