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CELLPHONE:SPY IN YOUR HAND, don’t talk, your cellphone may be eavesdropping/VOTRE PORTABLE PEUT ETRE UN MOUCHARD, même éteint (ENGLISH, FRANCAIS)

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http://www.newsweek.com/id/200878
Published Jun 6, 2009
From the magazine issue dated Jun 15, 2009
 
The spy in your hand
Don’t talk: your cell phone may be eavesdropping.
 
Thanks to recent developments in “spy phone” software, a do-it-yourself spook can now wirelessly transfer a wiretapping program to any mobile phone. The programs are inexpensive, and the transfer requires no special skill. The would-be spy needs to get his hands on your phone to press keys authorizing the download, but it takes just a few minutes—about the time needed to download a ringtone.

This new generation of -user-friendly spy-phone software has become widely available in the last year—and it confers stunning powers. The latest programs can silently turn on handset microphones even when no call is being made, allowing a spy to listen to voices in a room halfway around the world. Targets are none the wiser: neither call logs nor phone bills show records of the secretly transmitted data.

More than 200 companies sell spy-phone software online, at prices as low as $50 (a few programs cost more than $300). Vendors are loath to release sales figures. But some experts—private investigators and consultants in counter-wiretapping, computer-security software and telecommunications market research—claim that a surprising number of people carry a mobile that has been compromised, usually by a spouse, lover, parent or co-worker. Many employees, experts say, hope to discover a supervisor’s dishonest dealings and tip off the top boss anonymously. Max Maiellaro, head of Agata Christie Investigation, a private-investigation firm in Milan, estimates that 3 percent of mobiles in France and Germany are tapped, and about 5 percent or so in Greece, Italy, Romania and Spain. James Atkinson, a spy-phone expert at Granite Island Group, a security consultancy in Gloucester, Massachusetts, puts the number of tapped phones in the U.S. at 3 percent. (These approximations do not take into account government wiretapping.) Even if these numbers are inflated, clearly many otherwise law-abiding citizens are willing to break wiretapping laws.

Spyware thrives on iPhones, BlackBerrys and other smart phones because they have ample processing power. In the United States, the spread of GSM networks, which are more vulnerable than older technologies, has also enlarged the pool of potential victims. Spyware being developed for law-enforcement agencies will accompany a text message and automatically install itself in the victim’s phone when the message is opened, according to an Italian developer who declined to be identified. One worry is that the software will find its way into the hands of criminals.

The current predicament is partly the result of decisions by Apple, Microsoft and Research In Motion (producer of the BlackBerry) to open their phones to outside application-software developers, which created the opening for spyware. Antivirus and security programs developed for computers require too much processing power, even for smart phones. Although security programs are available for phones, by and large users haven’t given the threat much thought. If the spying keeps spreading, that may change soon.

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http://hightech.nouvelobs.com/actualites/20090612.OBS0337/

dans_newsweek__un_espion_qui_tient_dans_la_main.html

Source: Newsweek : “Un espion qui tient dans la main”

Il est désormais possible de télécharger par connexion sans fil dans n’importe téléphone mobile un programme permettant de le mettre sur écoute.

Cet article a été publié dans Newsweek, le 8 juin 2009.

Ne parlez pas : votre téléphone mobile vous écoute peut-être secrètement.

Grâce à de récents développements dans le domaine des logiciels de “spyphone”, ou espionnage téléphonique, un barbouze improvisé peut aujourd’hui télécharger par connexion sans fil dans n’importe téléphone mobile un programme permettant de le mettre sur écoute. Ces logiciels sont peu coûteux, et le transfert ne requiert aucune formation particulière. L’apprenti espion doit pouvoir accéder à votre téléphone afin de presser les touches autorisant le téléchargement, ce qui ne prendra que quelques minutes — autant environ que de télécharger une sonnerie. Cette nouvelle génération, plus simple d’emploi, de logiciels d’espionnage sur mobile est depuis l’an dernier disponible à grande échelle — et ouvre des possibilités stupéfiantes. Les derniers logiciels peuvent discrètement activer le microphone intégré de l’appareil, quand bien même aucun appel n’est passé, ce qui permet à un espion d’écouter ce qui se dit dans une pièce se trouvant à l’autre bout du monde. La cible n’en saura pas plus : les données transmises en secret n’apparaissent ni sur les listes d’appels ni sur les factures téléphoniques. Plus de 200 entreprises vendent des logiciels d’espionnage téléphonique en ligne, pour aussi peu que 50 dollars (quelques logiciels coûtent plus de 300 dollars). Les éditeurs sont réticents à rendre publics leurs chiffres de ventes. Mais de l’avis de certains experts — enquêteurs privés ou consultants en lutte anti-écoute, sécurité informatique et étude du marché des télécommunications — un nombre surprenant de gens utilise un mobile détourné, généralement par un conjoint, amant, parent ou collègue de travail. De nombreux employés, selon les experts, espèrent mettre à jour les manoeuvres malhonnêtes d’un chef, avant d’en alerter anonymement le patron. Max Maielllaro, qui dirige Agata Christie Investigation, une firme d’enquêtes privées de Milan, estime que 3 % des mobiles en France et en Allemagne sont sur écoute, et 5 % environ pour la Grèce, l’Italie, la Roumaine et l’Espagne. James Atkinson, expert en espionnage téléphonique auprès du Granite Island Group, une entreprise de consultants en sécurité de Gloucester, Massachusetts, estime à 3 % la proportion de téléphones sur écoute aux Etats-Unis (ces estimations ne prennent pas en compte les écoutes ordonnées par le gouvernement). Quand bien même les chiffres seraient surévalués, il apparaît clairement que des citoyens habituellement respectueux de la loi n’hésitent pas à transgresser la loi sur le respect de la vie privée. Si les logiciels d’espionnage prospèrent sur iPhone, BlackBerry et autres “smart phones”, c’est qu’ils offrent une abondante puissance de calcul. Aux Etats-Unis, la généralisation des réseaux GSM, plus vulnérables que les technologies précédentes, a également développé le réservoir des victimes potentielles. Développé pour les services officiels, un de ces logiciels d’espionnage accompagne un texto et s’installe automatiquement sur le téléphone de la victime à son ouverture, selon un développeur italien qui a requis l’anonymat. On s’inquiète de voir le logiciel se retrouver entre les mains de criminels. Cette situation difficile est en partie le résultat de la décision d’Apple, Microsoft et Research In Motion (constructeur du BlackBerry) d’ouvrir leurs téléphones aux développeurs d’application indépendants, ouvrant ainsi la porte aux “spyware”. Antivirus et autres logiciels de sécurité conçus pour les ordinateurs requièrent trop de puissance de calcul, même pour un “smart phone”. Bien qu’il existe des logiciels de sécurité adaptés aux téléphones, globalement, leurs utilisateurs n’ont pas encore réalisé l’importance de la menace. Si la vogue de l’espionnage continue de se répandre, cela pourrait changer très vite.

Par Benjamin Sutherland

Traduction française de David Korn

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http://info.sfr.fr/monde/articles/Votre-telephone-mobile-est-un-mouchard-meme-eteint,123549/Votre téléphone mobile est un mouchard… même éteint
27 NOVEMBRE 2009Un téléphone mobile éteint, posé sur la table d’une réunion, peut être actionné à distance pour écouter ce qui se dit. Pour rendre “sourds”, ces appareils communicants, une parade a été trouvée, selon Alain Hurst, de la Direction des applications militaires du CEA.”Les téléphones portables actuels disposent quasiment tous d’un mode d’écoute discrète activable par un code informatique que les opérateurs de téléphonie peuvent envoyer sans que le possesseur du portable s’en rende compte”, explique Alain Hurst, un responsable de la sécurité informatique pour le pôle Défense du CEA.La plupart des téléphones modernes “sont activables à distance”, notamment “pour qu’on puisse mettre les portables sur écoute” sur demande d’un juge, une fonctionnalité qui peut aussi servir à des “utilisateurs malveillants”. Donc, “il y a un risque qu’un téléphone portable soit utilisé comme micro-espion, un peu n’importe où”, précise cet expert. Même éteint, un téléphone mobile “continue à être actif”, la connection n’est pas interrompue. Pour l’éteindre vraiment, il faut enlever la batterie, lors des “réunions sensibles”.Pour protéger la confidentialité de réunions, dans le domaine militaire, mais aussi des secrets industriels, il est actuellement recommandé d’enlever les batteries ou de laisser le téléphone à l’extérieur de la salle.

Une autre solution existe. “Comme on ne peut pas couper le micro et couper l’alimentation d’un téléphone portable facilement, l’idée c’est d’empêcher les ondes sonores d’arriver au micro, en l’enfermant dans une boîte atténuant le son”. On peut aussi brouiller le son ou le remplacer par autre chose, une musique par exemple. Le CEA a déjà déposé un brevet protégeant son concept qui s’inspire des casques anti-bruits. (Source AFP)

Written by rudy2

December 12, 2009 at 15:27

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