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ARMES DE DOULEUR MAXIMALE/MAXIMUM PAIN WEAPONS(en FRANCAIS,in ENGLISH)

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Douleur maximum : le but recherché pour des nouvelles armes aux USA

Mars 2005 
Article Exclusif tiré du “New Scientist”, édition papier par David Hambling

http://www.newscientist.com/article.ns?id=dn7077

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 http://www.armees.com/Maximum-Pain-Weapons.html

L’appareil militaire américain finance le développement d’une arme qui peut provoquer une atroce douleur jusqu’à deux kilomètres de distance. Conçue pour l’utilisation contre les manifestants, l’idée de cette nouvelle arme est de laisser les victimes saines et sauves. Mais les chercheurs sur la douleur sont furieux que des travaux visant à controller la douleur aient été utilisés pour développer une arme. Et ils ont peur que ces technologies soit utilisées dans des buts de torture.

“Je suis profondément concerné à propos de l’aspect ethique de cette recherche,” reporte Andrew Rice, un consultant en médecine de la douleur à l’Hôpital de Chelsea & Westminster à Londres (Royaume-Uni). “Quand bien même l’utilisation de douleurs temporaires intenses était justifiée comme une mesure d’arrestation, ce dont je ne crois pas qu’il soit souhaitable, les effets physiologiques et psychologiques à long-terme sont inconnus.”

La recherche a été mise à la lumière par des documents révelés par le “Sunshine Project”, une organisation basée au Texas et à Hamburg (Allemagne), qui travaille sur la recherche en armes biologiques. Les documents furent revelés dans le cadre du “Freedom of Information Act”.

Un document, un Contrat de Recherche entre le Bureau de la Recherche Navale et l’Université de Floride à Gainesville (USA), est titré “Conséquences sensorielles des pulsations électromagnétiques émis par les plasmas à induction laser”.

Cela concerne les surnommés “Projectiles à Energie Pulsés” (PEPs), qui émettent un faisceau laser qui génère une explosion de plasma en expansion dès qu’il touche quelque chose de solide, comme une personne (New Scientist édition papier du 12 Octobre 2002). L’arme, destiné pour à l’utilisation dès 2007, peut litterallement faire décoller les manifestants du sol.

Déclencheur de douleur

Selon une étude de 2003 sur les armes non mortelles par le Bureau d’étude Navales, qui conseille le corps des marines et les navy seals, les Projectiles à Energie Pulsés PEPs ont produit “une douleur et une paralysie temporaire” lors des tests sur animaux. Cela semble être le résultat d’un choc electromagnétique produit par le plasma en expansion qui déclenche des impulsions dans les cellules nerveuses.

La nouvelle étude, qui est en cours jusqu’en juillet et qui sera mené avec les chercheurs de l’Université “Central Florida” à Orlando, vise à optimiser cet effet. L’idée est de comprendre comment générer une impulsion qui déclenche les neurones de la douleur sans endommager les tissus.

Le contrat de recherche, largement censuré avant sa diffusion, demande aux chercheurs de trouver les “paramètres optimaux de l’impulsion pour susciter le pic d’activation des nocicepteurs [ndt : récepteur de douleur]” – en d’autres termes, causer le maximum de douleur possible. Les études sur les cellules cultivés en laboratoire identifieront combien de douleur peut être infligé à quelqu’un avant de provoquer des blessures ou la mort.

Risque à long-terme

Le New Scientist a contacté deux chercheurs travaillant sur le projet. Martin Richardson, un expert en laser à l’Université “Central Florida” aux USA, a refusé de commenter. Brian Cooper, un expert en douleur dentaire à l’Universityé de Florida, s’est dit être éloigné du travail, rapportant “Je n’ai rien d’intéressant à réveler. J’ai juste fournit quelques travaux de base au groupe.” Son nom apparaît sur la liste publique des projets de recherche universitaires a côté des dotations de $500,000 et plus.

John Wood du Collège Universitaire de Londre (Royaume-Uni), un expert dans la façon dont le cerveau perçoit la douleur, dit que les chercheurs impliqués dans le projet sont soumis astreints au secret. “Cela pourrait être utilisé pour torturer,” dit-il, “Les [chercheurs] doivent être conscients de cela.”

Amanda Williams, une psychiatre clinicienne au Collège Universitaire de Londres, craint que les victimes ne subissent des des dommages à long-terme. “Une douleur persistante peut resulter d’un ensemble de supposé non-destructif de stimuli qui changent cependant le fonctionnement du système nerveux,” rapporte-t-elle. Elle doute que les études sur des cellules de culture puissent suffire pour dimensionner l’arme.

“Ces études ne peuvent par ailleurs pas nous renseigner sur les conséquences à long terme, au plan neuronal et psychologiques d’une expérience si pénible.”

-  Source : New Scientist
-  Traduction : Charles Lahlou

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Maximum pain is aim of new US weapon
02 March 2005
Exclusive from New Scientist Print Edition
David Hambling

http://www.newscientist.com/article.ns?id=dn7077

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The US military is funding development of a weapon that delivers a bout of excruciating pain from up to 2 kilometres away. Intended for use against rioters, it is meant to leave victims unharmed. But pain researchers are furious that work aimed at controlling pain has been used to develop a weapon. And they fear that the technology will be used for torture.

“I am deeply concerned about the ethical aspects of this research,” says Andrew Rice, a consultant in pain medicine at Chelsea and Westminster Hospital in London, UK. “Even if the use of temporary severe pain can be justified as a restraining measure, which I do not believe it can, the long-term physical and psychological effects are unknown.”

The research came to light in documents unearthed by the Sunshine Project, an organisation based in Texas and in Hamburg, Germany, that exposes biological weapons research. The papers were released under the US’s Freedom of Information Act.

One document, a research contract between the Office of Naval Research and the University of Florida in Gainesville, US, is entitled “Sensory consequences of electromagnetic pulses emitted by laser induced plasmas”.

It concerns so-called Pulsed Energy Projectiles (PEPs), which fire a laser pulse that generates a burst of expanding plasma when it hits something solid, like a person (New Scientist print edition, 12 October 2002). The weapon, destined for use in 2007, could literally knock rioters off their feet.

Pain trigger
According to a 2003 review of non-lethal weapons by the US Naval Studies Board, which advises the navy and marine corps, PEPs produced “pain and temporary paralysis” in tests on animals. This appears to be the result of an electromagnetic pulse produced by the expanding plasma which triggers impulses in nerve cells.

The new study, which runs until July and will be carried out with researchers at the University of Central Florida in Orlando, aims to optimise this effect. The idea is to work out how to generate a pulse which triggers pain neurons without damaging tissue.

 The contract, heavily censored before release, asks researchers to look for “optimal pulse parameters to evoke peak nociceptor activation” – in other words, cause the maximum pain possible. Studies on cells grown in the lab will identify how much pain can be inflicted on someone before causing injury or death.

Long-term risk
New Scientist contacted two researchers working on the project. Martin Richardson, a laser expert at the University of Central Florida, US, refused to comment. Brian Cooper, an expert in dental pain at the University of Florida, distanced himself from the work, saying “I don’t have anything interesting to convey. I was just providing some background for the group.” His name appears on a public list of the university’s research projects next to the $500,000-plus grant.

John Wood of University College London, UK, an expert in how the brain perceives pain, says the researchers involved in the project should face censure. “It could be used for torture,” he says, “the [researchers] must be aware of this.”

Amanda Williams, a clinical psychologist at University College London, fears that victims risk long-term harm. “Persistent pain can result from a range of supposedly non-destructive stimuli which nevertheless change the functioning of the nervous system,” she says. She is concerned that studies of cultured cells will fall short of demonstrating a safe level for a plasma burst. “They cannot tell us about the pain and psychological consequences of such a painful experience.”

Written by rudy2

May 8, 2010 at 08:42

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